Philippe
Philippe
travaille Seul
Adhérent depuis
2016
Basé
à Caubiac
(Haute-Garonne)
L’idée d’avoir des abeilles remonte à l’année 1978, ça date un peu ! Fils d’agriculteur et élève en lycée agricole, j’étais stagiaire chez un agriculteur au mois de juin. En aidant au foin, j’ai aperçu au loin quelque chose de bizarre, en fait en m’approchant, j’ai découvert un magnifique essaim d’abeilles ! Cela m’a fasciné, j’étais incapable de le récupérer, mais ce jour-là, je me suis dit qu’un jour j’aurai des ruches. Bien des années plus tard, après avoir été éleveur laitier en Corrèze, j’ai dû arrêter le métier et j’ai trouvé du travail dans une entreprise d’espaces verts dans la région Toulousaine. C’est là que, quelques années plus tard, j’ai rencontré Olivier, un Coopérateur avec qui j’ai travaillé sur des chantiers et il m’a parlé de sa passion pour les abeilles et il m’a transmis le virus. J’ai donc décidé d’acheter mes 2 premières ruches et quand l’entreprise a cessé son activité suite à une liquidation judiciaire j’avais 13 colonies et j’ai décidé d’essayer de vivre de ce métier en y investissant ma prime de licenciement ainsi que toutes mes économies.
Quel sont pour vous les défis majeurs que doivent relever les apiculteurs pour les prochaines années ?
Je pense que le changement climatique représente un défi majeur pour les années à venir, entre les périodes de canicules, de pluviométrie excessive… tous ces bouleversements risquent de modifier les écosystèmes et donc la façon de gérer nos colonies. Je pense que la gestion du varroa ne va pas être simple avec les problèmes de résistance, peut être va-t-il falloir s’orienter vers des souches plus ‘’tolérantes’’. Après je pense que tous ces accords de libre-échange ne vont pas simplifier la commercialisation. Là, je pense que la Coopérative a un rôle important en mettant en avant l’excellence de la production des adhérents.
Comment et pourquoi êtes-vous devenu membre de la Coopérative ?
Quand j’ai commencé à produire du miel, je me suis posé la question de la commercialisation. Lorsque j’étais producteur laitier, ma production partait par le biais d’une coopérative et donc il me semblait logique d’essayer d’en trouver une pour mon miel. J’ai découvert Les Compagnons du Miel , je voulais pouvoir suivre ma production et être sûr qu’on ne ferait pas n’importe quoi avec un produit aussi noble.