Damien
travaille Seul
Adhérent
depuis
2021
basé à Reignac-Sur-Indre
(Indre-et-Loire)
L’apiculture, au départ, c’est un peu par hasard. En 2017, pour mon ancienne activité, j’ai embauché un ancien apprenti que je n’avais pas pu garder à la fin de sa mission. Entre-temps, il avait travaillé deux ans à l’ITSAP. À son arrivée, il m’a proposé de suivre quelques ruches avec lui. Nous avons démarré avec deux ruches.
Étant donné notre activité dans la génétique porcine, c’est l’élevage qui nous passionnait. Nous sommes rapidement passés de deux à dix ruches, jusqu’à une centaine en 2019.
En 2019, la quarantaine approchant, j’ai eu envie d’autre chose et c’est vers l’apiculture que je me suis tourné. Après une année de formation chez un professionnel, je me suis installé en janvier 2021.
Le gros défi pour l’apiculture va être de s’adapter aux changements climatiques. Chaque année est différente. On alterne entre des périodes très pluvieuses et des canicules répétées. Les colonies, et l’abeille en général, ne peuvent pas s’adapter aussi rapidement. L’évolution du climat va également entraîner l’adaptation et/ou l’apparition de nouveaux parasites ou prédateurs.
Comment et pourquoi êtes-vous devenu membre de la Coopérative ?
Adhérer à une coopérative a été une évidence pour moi. Issu du milieu agricole, j’ai toujours baigné dans ce modèle : s’allier pour être plus fort. Comme beaucoup d’autres apiculteurs, je préfère consacrer mon temps au suivi des ruches et à la production de miel. Une structure comme Nuturalim ou Les Compagnons du Miel est idéale pour moi.
De plus, étant jeune installé, faire partie d’un groupe aussi dynamique est sécurisant. Les échanges et les conseils y sont essentiels.