Joseph
travaille Seul
Adhérent depuis
1985
Basé
à Messey-sur-Grosne
(Saône-et-Loire)
Je suis apiculteur depuis plus de 40 ans maintenant.
Jeune, mes parents achetaient du miel à un apiculteur. Malheureusement, le monde de l’apiculture était assez fermé à cette époque et il n’a jamais souhaité m’apprendre le métier, un essaim se posa chez mes parents et je débutai ainsi ma première ruche. Je continuai ensuite avec quelques ruches et me fit former par un ancien apiculteur. Ce producteur ainsi que mes lectures et mes rencontres me permirent de parfaire ma formation en tant qu’autodidacte.
D’une ruche à quelques ruches, je commençais à produire entre 100 et 500 kg de miels mais je préférais être avec mes abeilles plutôt que gérer la partie commerciale. Mon apiculteur formateur appartenait à la Coopérative Apicole de Saône-et-Loire Coopasel et je décidai de la rejoindre dans les années 85-87.
Le défi climatique est important et non négligeable. Nous percevons des saisons qui s’arrêtent plus vite, des miellées de plus en plus courtes. Auparavant, celles-ci se poursuivaient jusqu’à fin août, désormais, elles se terminent dès la mi- juillet.
Il y a cependant de l’espoir grâce à une attention plus attentive aux produits utilisés dans l’agriculture et les autres instances.
Le varroa est également un véritable problème dans le monde de l’apiculture. Il est très compliqué de l’éradiquer malgré les recherches faites et les nouvelles méthodes à appliquer.
Comment et pourquoi êtes-vous devenu membre de la Coopérative ?
La Coopérative Apicole de Saône-et-Loire Coopasel dont j’ai été président pendant 20 ans, déclinait doucement compte tenu de l’âge des coopérateurs et une gestion et obligations administratives de plus en plus lourde, il était important de trouver une solution pour intégrer à la Coopérative Les Compagnons du Miel. Coopasel fut donc la première coopérative apicole à rentrer chez les Compagnons en 2021 et je fus le premier apiculteur de Coopasel à devenir compagnon.
Je suis Coopérateur dans l’âme depuis mes débuts, ce sont des valeurs de soutien, d’échanges, d’éthique qui me sont chères. Un Coopérateur reçoit mais doit savoir contribuer. Grâce au fonctionnement de la Coopérative, nous pouvons nous consacrer sur notre métier, sur nos abeilles, échanger ensemble, être rémunéré correctement.
Notre système permet alors aussi de confier le conditionnement et la commercialisation aux personnes compétentes de notre atelier de mise en pot de Naturalim.