Antoine
travaille Seul
Adhérent depuis
2023
Basé
à Traverseres
(Gers)
La première fois que je me suis approché d’une ruche c’était en 2009, pour donner un coup de main à un copain lors d’une transhumance. Je ne connaissais rien à l’apiculture et le fait de transporter les ruches d’un point A à un point B a éveillé ma curiosité.
J’ai commencé à l’aider de plus en plus régulièrement en parallèle de mes études. C’est en 2011 que je ferai ma première saison apicole complète en tant que salarié. J’ai eu mes premières ruches à partir de 2013, rapidement autour de 150, tout en restant salarié. Aussi je décidais de partir faire une saison en Tasmanie (Australie) en 2015/2016 pour enrichir mes connaissances : une merveilleuse expérience tant sur le plan humain que professionnelle.
C’est fin 2021 que je me lançais en rachetant une exploitation. C’était pour moi le bon moment et la suite logique de mon parcours après avoir accumulé du savoir faire et de l’expérience pendant une grosse dizaine d’années.
Je pense que le plus grand défi pour les apiculteurs dans les années à venir sera de maintenir un niveau de production permettant le bon fonctionnement des exploitations. Avec des événements climatiques de plus en plus marqués, des floraisons de plus en plus courtes, la pression varroa/frelon à gérer, réussir à avoir une production la plus stable possible au fil des ans sera un vrai défis à mon sens.
Comment et pourquoi êtes-vous devenu membre de la Coopérative ?
Produire et commercialiser sont deux métiers bien distincts et il peut être difficile de faire les deux. En ayant discuté avec les adhérents de mon secteur et pris contact avec le président, j’ai était séduit par le concept de la coopérative. Un tel groupe d’apiculteurs permet d’échanger avec des personnes que l’on aurait peut être jamais rencontré, de s’enrichir, partager et avoir une vision plus globale de la filière. Être adhérent permet d’avoir une certaine stabilité, ce qui apporte un peu de confort sur moyen terme quand on est récemment installé. Aussi, savoir que le miel vendu sera valorisé est un gage de reconnaissance pour le travail fournit au quotidien sur l’exploitation et encourage à continuer dans cette voie.