Patrick

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Patrick travaille en famille
Adhérent depuis 2012
Basé à Cortambert (Saône-et-Loire)

Mon beau-père était apiculteur et m’a permis de découvrir son passe-temps favori lors de nos séjours en Saône et Loire. Nous habitions en région parisienne à l’époque. En 2008, nous avons déménagé près de chez lui où je pouvais continuer mon activité en télétravail. Il lui restait une trentaine de ruches à l’époque et j’ai décidé de lui racheter la moitié de ses ruches pour me perfectionner dans l’apiculture. Depuis le cheptel a grandi pour atteindre environ 80 ruches en hivernage en 3 ruchers sédentaires localisés dans un rayon de 10km autour de mon domicile. Je suis maintenant à la retraite depuis 4 ans mais j’espère continuer l’apiculture le plus longtemps possible. L’environnement est un mélange de cultures et de prairies pour l’élevage du bétail. Aubépine, pruneliers sauvages, pissenlits et colza au printemps puis acacia (en grand nombre). La miellée d’été comprend principalement du tilleul, de la ronce et du trèfle blanc. A l’automne, il y a aussi beaucoup de lierre qui permet souvent un renforcement des colonies à ce moment-là.

Comment et pourquoi êtes-vous devenu membre de la Coopérative?

Mon beau-père était membre de la COOPASEL, coopérative adhérente aux compagnons du miel regroupant de petits producteurs de Saône et Loire. C’est donc tout naturellement que j’ai également adhéré à celle-ci. Lors de sa dissolution, il m’a été proposé comme à tous les autres membres d’adhérer directement aux Compagnons du Miel ce que j’ai fait pour continuer à livrer mon miel et à profiter des nombreux avantages qu’offre la coopérative en tant que communauté apicole.

Quel sont pour vous les défis majeurs que doivent relever les apiculteurs pour les prochaines années ?

Continuer à prendre soin de notre cheptel en encourageant notre entourage (vignerons, agriculteurs, etc…) à maintenir le plus possible la biodiversité. Et pour ce qui du varroa, essayer de trouver les meilleurs traitements possibles pour avoir le moins de mortalité hivernale possible. Malheureusement, nous ne pouvons rien faire contre la météo. Souhaitons simplement un retour à des hivers plus rigoureux. La précocité de la ponte est souvent synonyme de fort essaimage difficile à maitriser.

A la découverte du miel d'Acacia

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Un petit message pour vous

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L’apiculture passe d’abord par le respect des abeilles et le soin que l’on apporte à nos colonies. La coopérative apporte non seulement une débouché pour le miel produit mais est aussi un lieu d’échange pour justement apprendre à mieux respecter nos colonies.

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Quel est votre/vos miel(s) préféré(s) ?

Acacia François Helme
Miel d'Acacia de France 375g
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