Installé depuis une quinzaine d’années, Stéphane Leraitre est un apiculteur heureux. Un véritable passionné, ce qui est nécessaire pour produire les meilleurs miels possibles. Visite guidée de sa miellerie, à Henrichemont.
 

Quand il présente sa miellerie, Stéphane Leraitre a toujours un petit sourire aux lèvres, ou un œil qui brille. Il faut dire que ce Berrichon travaille en vrai passionné depuis qu’il a rencontré ce métier, il y a plus de quinze ans.« J’avais fait des études en viticulture-œnologie donc je n’étais pas dans le même secteur. C’est mon petit frère Adrien qui m’a, le premier, parler de la production de miel. Il avait travaillé l’été chez un apiculteur et ça l’avait vraiment emballé. Moi, j’étais dans une période de ma vie où je me cherchais… »En 2004, Stéphane décide de partir à Vesoul pour apprendre le métier. Avant de mettre le cap beaucoup plus au sud…

Un apprentissage loin de la France

« La pratique est essentielle dans l’apiculture et un apiculteur m’avait conseillé de partir en Australie pour travailler l’élevage. »Voilà donc le futur apiculteur aux Antipodes, en 2005 : « J’ai travaillé pour un des plus gros producteurs de reines et de miel. Avec lui, j’ai gagné en rapidité et en efficacité. J’ai vu comment produire à grande échelle, de façon extensive, même si ce n’était pas ce que je voulais pour ma production. »  Revenu en France après une saison là-bas, Stéphane Leraitre s’installe dans le Cher à différents endroits avant de s’établir pour de bon dans une ancienne tannerie, à Henrichemont, il y a cinq ans. « Ce qui est important, plus que l’endroit, c’est que j’ai fait le choix de prendre un camion et un palettier pour faire en sorte qu’il y ait une transhumance », précise Stéphane Leraitre.

C’est tout cela, mais aussi le processus de récupération du miel avec des machines comme la désoperculeuse pour enlever l’opercule faite par les abeilles, le fondoir pour séparer miel et cire ou encore l’extracteur, que Stéphane Leraitre expliquera aux visiteurs samedi. Producteur de reines, il dévoilera aussi cette facette plus scientifique de son métier. « Je veux aussi montrer que le métier s’est modernisé».

https://www.leberry.fr/bourges-18000/actualites/stephane-leraitre-apiculteur-a-henrichemont-ouvre-ses-portes-ce-samedi_13660629/

Clément Bessoudoux